12|04|2019
ANNÉE BLANCHE : COMMENT DÉCLARER VOS SALAIRES EN 2019 ?
AVEC L’ANNÉE BLANCHE LES REVENUS « NON EXCEPTIONNELS » DE L’ANNÉE 2018 NE VONT PAS ÊTRE SOUMIS À L’IMPÔT SUR LE REVENU. QUELS SONT CES FAMEUX REVENUS EN MATIÈRE DE SALAIRE ET COMMENT LES DÉCLARER ?
La mise en place du prélèvement à la source en janvier 2019 a conduit à ce que vous payez en 2019 votre impôt sur vos revenus perçus en 2019. Auparavant l’impôt était payé avec un an de retard : en 2018 vous avez donc payé votre impôt sur les revenus 2017. En principe en 2019 vous devriez donc payer à la fois l’impôt sur les revenus 2018 et l’impôt sur les revenus 2019. Pour éviter de devoir payer deux années d’imposition en même temps il a été prévu que les revenus « non exceptionnels » perçus en 2018 ne soient pas soumis à l’impôt sur le revenu. C’est au contribuable d’indiquer à l’administration fiscale dans sa déclaration de revenus la partie de ses revenus qui correspond à des revenus « non exceptionnels » et la partie de ses revenus qui correspond à des revenus « exceptionnels ». Concernant les salaires les revenus considérés comme exceptionnels sont les suivants:- Les indemnités versées à l'occasion de la rupture du contrat de travail (sauf les indemnités compensatrices de congés payés ou de préavis les indemnités de fin de CDD et les indemnités de fin de mission)
- Les indemnités versées à l'occasion de la cessation des fonctions des mandataires sociaux et dirigeants ;
- Les indemnités versées ou des avantages accordés en raison de la prise de fonction de mandataire social ;
- Les indemnités de clientèle de cessation d'activité et de celles perçues en contrepartie de la cession de la valeur de la clientèle ;
- Les indemnités allocations et primes versées en vue de dédommager leurs bénéficiaires d'un changement de résidence ou de lieu de travail ;
- Les prestations servies par le régime de prévoyance des joueurs professionnels de football ;
- Les prestations de retraite servies sous forme de capital ;
- Les aides et allocations capitalisées servies en cas de conversion ou de réinsertion ou pour la reprise d'une activité professionnelle ;
- Les sommes perçues au titre de la participation ou de l'intéressement et non affectées à un PEE;
- Les sommes retirées par le contribuable d'un PEE ;
- Les sommes issues de la monétisation de droits inscrits sur un CET pour celles correspondant à des droits excédant une durée de dix jours ;
- Les primes de signature et des indemnités liées aux transferts des sportifs professionnels ;
- Les gratifications surérogatoires (gratifications accordées sans lien avec le contrat de travail ou le mandat social ou allant au-delà de ce qu'ils prévoient) ;
- Les revenus qui correspondent par leur date normale d'échéance à une ou plusieurs années antérieures ou postérieures ;