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EARL de Combet - Entreprise cliente Cerfrance Dordogne depuis 2001

Exploitants viticoles

Installés au domaine de Combet, à Monbazillac

Installés au Domaine de Combet, à Monbazillac, David Notteghem et Matthieu Simon ont investi dans différents matériels pour travailler les vignes et équiper leur chai.

En janvier 2019, David Notteghem et Matthieu Simon ont rejoint Daniel Duperret comme associés exploitants au Domaine de Combet, à Monbazillac, dans la perspective de reprendre l'exploitation viticole. Depuis le 1er janvier, ils ont pris les rênes de la structure.

La production viticole, qui plus est en bio, nécessite un certain nombre d'outils. Il a fallu investir dans du matériel. Le premier achat a été un second pulvérisateur à jet porté.

« En passant en bio, nous voulions être plus efficaces et pouvoir traiter la totalité du vignoble sur une grosse demi-journée. Il s'agit d'être plus réactif avec des fenêtres de traitement qui peuvent être très courtes entre chaque pluie », explique Matthieu Simon.

L'investissement s'élève à 10 000 €. Les deux hommes réfléchissent déjà à en acheter un autre pour remplacer un pulvérisateur plus ancien.

Les deux vignerons exploitent 32 hectares de vignes en appellation monbazillac, bergerac et côtes de bergerac. Le vignoble est certifié bio depuis septembre 2021. Les années "normales", les viticulteurs produisent environ 900 hl, dont 650 hl de monbazillac à 97% vendus en vrac.

« C'est sécurisant pour nous. Nous avons de la trésorerie qui rentre trois à quatre fois dans l'année et fait tourner l'entreprise, mais à chaque fois il faut se battre pour les prix afin d'être rémunéré à la juste valeur de notre travail », relève David.

En 2021, la récolte a été compliquée avec le gel et le mauvais temps durant l'été. « On a fait entre 550 et 600 hl, affirme Matthieu Simon. Nous sommes contents de la qualité de ce qu'on a rentré mais nous aurions bien aimé en avoir davantage. »

Lutter contre l'esca

David et Matthieu ont aussi investi dans deux sécateurs électriques (3 500 €) afin d'avoir du bon matériel pour effectuer cette tâche déterminante. Ils sont trois personnes à tailler 110 000 pieds chaque année.

Ils ont aussi acheté deux petites tronçonneuses (3 000 €) pour réaliser du curetage. « Il y a certaines maladies contre lesquelles on ne peut pas faire grand-chose. Plutôt que d'arracher les pieds malades et d'en replanter de nouveaux, nous avons la possibilité de rajeunir notre vignoble par le curetage ou le recépage », explique David Notteghem.

Les vignerons taillent 110 000 pieds avec des sécateurs électriques. (GAM / Réussir le Périgord)

Il s'agit de parer à l'esca, une maladie du bois de la vigne de plus en plus présente dans le vignoble français. Le curetage consiste à nettoyer le pied de vigne touché par la maladie en le creusant et du bois mort pour lui donner une seconde jeunesse.

David et Matthieu ont acheté un broyeur (7 000 € avec 40% de subventions de la Région) plus puissant pour travailler entre les vignes jusqu'à 2,50 mètres, ainsi qu'un outil de travail du sol et une décavaillonneuse d'occasion.

« Il y a 6 mois de décavaillonner toutes nos jeunes vignes de moins de trois ans », note David. À cela s'ajoute aussi un réhabillateur (6 500 €) adapté à la vigne pour décompacter et aérer le sol. En fin d'année, les vignerons attendent un semoir acheté en copropriété avec leur voisin du château Vari.

Améliorer le chai

Dans le chai de vinification, les vignerons ont investi dans un groupe de froid un peu plus puissant en 2019. L'année suivante, ils s'équipent de quatre cuves thermorégulées en inox avec une passerelle pour 45 000 € afin de moderniser le stockage.

« C'est un véritable confort de travail », relève Matthieu. La capacité de stockage du chai de vinification s'élève à 1 200 hl. Celle du chai d'élevage avoisine les 1 500 hl. Ils ambitionnent de produire des vins sans sulfite.

David Notteghem et Matthieu Simon se sont installés en viticulture à la suite d'une reconversion professionnelle. Le premier travaillait dans le secteur automobile, le 24e sur les toits (GAM / Réussir le Périgord photo en Normandie).

Enfin, ils sont en train de finir de construire et aménager une salle de dégustation pour 50 000 € dans un bâtiment photovoltaïque appartenant à l'ancien propriétaire. « On espère ouvrir fin avril », poursuit David. Ils prévoient d'installer une petite terrasse devant pour accueillir les gens, l'été.

Le projet est né en partie de leur volonté de développer la vente de bouteilles depuis la crise sanitaire. Aujourd'hui, ils en écoulent près de 15 000 en livraison, à la propriété et dans de petits salons de vignerons. Ils commencent à en vendre à des cavistes et des restaurateurs.

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