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EARL des Templiers - Entreprise cliente Cerfrance Dordogne depuis 2011

Eleveur et négociant

EARL des Templiers - Entreprise cliente Cerfrance Dordogne depuis 2011

L’homme qui murmurait à l’oreille des vaches
Didier Mouneix est éleveur de bovins viande et négociant. A ce titre, il récupère des bêtes qu’il prend soin de rétablir avant de les vendre à la consommation.
Didier Mouneix est fils d’agriculteurs. « Je suis tombé dans la potion magique quand j’étais petit !, plaisante-t-il. On m’a proposé des tas d’emplois que j’ai toujours refusés. Car ce que j’aime, ce sont les bêtes, et je ne me voyais pas avec un patron sur le dos ! ».

Suite à un CAP-BEP obtenu au lycée agricole de Coulounieix-Chamiers, l’éleveur s’installe auprès de ses parents. « Nous avions deux exploitations distinctes. J’ai repris la leur à leur retraite il y a une douzaine d’années, explique-t-il. On ne s’entendait pas bien car nous n’avions pas du tout les mêmes méthodes. Ils étaient sur du nourrissage aux granulés, un faible cheptel, du petit volume vendu… Ils vivotaient ».

Aujourd’hui, Didier Mouneix s’occupe tout seul de 250 bêtes, essentiellement des Limousine. « Autant dire que je n’ai pas le temps de m’ennuyer » ! Une partie est achetée en gros dans des fermes à droite à gauche. « Mais c’est le loto ! Parfois je récupère de vraies misères. Le challenge pour moi est alors de les remettre sur pied » !

Une fois triés, les veaux sont valorisés. « Il y a 6 mois d’engraissement durant lesquels je leur apporte également les soins nécessaires », dit-il. « Quand une vache est malade, il est malade avec elle !, raconte sa compagne. Même le vétérinaire lui dit qu’il a été une vache dans une autre vie » !

Enfin, l’observation et l’expérience permettent à M. Mouneix de vendre les vaches au bon moment, ni trop tôt ni trop tard. « Il n’y a pas de mauvaises vaches ! Aujourd’hui, certains agriculteurs veulent produire avec le moins possible. Ils privilégient la rentabilité à la qualité ». Les bêtes sont revendues à des boucheries. « Dont celle d’Excideuil qui fournit la cantine de la cité scolaire Laure-Gatet à Périgueux. D’autres sont exportées en Espagne et en Italie, pays qui paient mieux la viande que la France ».

Cerfrance Dordogne est aux côtés de l’éleveur pour ses deux comptabilités (BA et BIC) et réalise chaque année sa PAC. « La branche bovin viande est pour moi la plus dure du monde agricole. Il faut en effet 9-10 mois pour avoir un revenu contre un revenu mensuel par exemple dans le lait. En plus, la montée du prix des bêtes est folle ! Je prends pour la première fois quatre jours de vacances… dans le Cantal au milieu des vaches ! Les jeunes ne veulent plus de cette vie. Je suis d’ailleurs le dernier agriculteur sur la commune… Mais tant que je me trainerai, je travaillerai », conclut-il.

La proximité et l'échange sont au coeur de nos valeurs.