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Gérard Clergerie - Client Cerfrance Dordogne depuis 1999

Arboriculteur

Gérard Clergerie - Client Cerfrance Dordogne depuis 1999

Les saisonniers, une denrée rare

POMMES. La récolte commence tout juste et le besoin de saisonniers se fait sentir chez les arboriculteurs comme Gérard Clergerie. L’Anefa Dordogne, en partenariat avec Pôle emploi, recrute entre 650 et 700 cueilleurs.

Sous les filets anti-grêle, les palox sont installés et, décidé, des échelles ont été abandonnées au milieu des rangs, attendant d’être réutilisées par les quelques saisonniers déjà en place. Car chez Gérard Clergerie, à Saint-Pantaly-d'Excideuil comme ailleurs en Dordogne et même en Limousin, la récolte des pommes a bel et bien commencé. « Nous avons entamé début août avec les reines des reinettes pour lesquelles nous allons faire trois passages », explique l’arboriculteur, qui cultive trois variétés sur 8,5 hectares.

Seulement quelques saisonniers sont en place sur la douzaine qui compose habituellement son équipe. Le plus gros devrait arriver d’ici quelques jours pour assurer la récolte de la gala en deux passages et, surtout, celle de la golden, qui s’étale généralement du 5 septembre au 4 octobre. « Nous sommes dans la période où il faut être vigilant : le froid des nuits et les chaleurs des journées peuvent affecter la qualité des fruits », précise Gérard.

Le recrutement de main-d’œuvre : Valérie Lafrague, directrice de l’Anefa Dordogne, abonde : « C’est le même constat dans toutes les filières : la pénurie de saisonniers est nationale ». À ce désamour s’ajoute une récolte précoce, avancée de dix à quinze jours. « Recruter début août s’avère compliqué mais vous pouvez faire pratiquement tout le mois d’août », poursuit-elle.

Garder de belles pommes en dépit des aléas climatiques : Gérard Clergerie n’est pas le plus chanceux : « Il pleut ou il fait trop chaud », note-t-il. Il préfère une équipe au complet : « Ce n’est pas le cas de mes collègues ». En plus, niveau récolte, c’est la première année où je suis le moins impacté de tous. Les dernières années, entre le gel et la sécheresse, j’ai perdu jusqu’à 30% de ma production ».

En chiffres
pomiculteurs en recherche de 650 à 700 cueilleurs pour le nord-est Dordogne

Vente en paniers
Entre 240 € et 250 € toutes les 30 min ?

Gérard Clergerie fait part de la difficulté : « Aujourd’hui, l’important n’est pas tant la quantité que la qualité ; c’est un recrutement sur plusieurs semaines, qu’il faut assurer ».

La proximité et l'échange sont au coeur de nos valeurs.